La Flavescence Dorée

La FDGDON 66 organise la lutte collective contre la Flavescence Dorée dans les Pyrénées-Orientales

Le vecteur de la flavescence dorée est une cicadelle : Scaphoïdeus titanus, appelée couramment cicadelle jaune.

Il s’agit d’un homoptère appartenant à la famille des Cicadellidae, originaire de l’Amérique du Sud, identifiée pour la première fois en France dans le sud ouest au cours des années 50.

Les caractéristiques principales du vecteur de la Flavescence Dorée

  • Une absence de paroi qui les rend sensibles aux antibiotiques qui agissent sur la synthèse protéique (tétracyclines) mais résistants à ceux qui agissent sur la paroi bactérienne (pénicillines)
  • Un polymorphisme : ils peuvent être ovoïdes, filamenteux, en Y, mais jamais en spirale
  • Leur taille varie de 100 nanomètres à plus d’un micron
  • Ils sont phytophages et intracellulaires
  • Ils ne sont pas transmissibles par les semences mais peuvent être propagés au cours des pratiques culturales (bouturage et greffage)
  • Leur transmission s’effectue aussi et principalement par des insectes piqueurs suceurs
Les symptômes de la maladie
C’est au cours du mois d’août que les symptômes de la Flavescence dorée sont les plus visibles. On observe :
Une coloration et une déformation anormale des feuilles :
Les feuilles deviennent rougissantes sur cépages rouges et jaunissantes sur cépages blancs.
Ces colorations sont irrégulières et peuvent être accompagnées de jaunissement des nervures. Les tâches rouges ou jaunes disséminées sur le limbe encore vert des feuilles sont dites sectorielles, car délimitées par des nervures principales et secondaires. Cette décoloration sectorielle est typique de la flavescence dorée.

Un non-aoûtement des rameaux :

Les rameaux de la vigne passent normalement de l’état de pampres herbacés à l’état de sarments ligneux dès début août. La flavescence dorée provoque un non-aoûtement de ces rameaux : partiellement ou entièrement verts après le 15 août, leur extrême souplesse leur donne souvent un aspect caoutchouteux et s’accompagne d’un affaissement de l’ensemble du port de la végétation qui devient retombant.

Un dessèchement des inflorescences et un flétrissement des grappes :

De nombreuses inflorescences sur les rameaux atteints se dessèchent prématurément à l’époque de la nouaison et disparaissent ensuite. On les retrouve souvent au sol, au pied des ceps malades. Par la suite vers la fin de la maturation, les grappes persistantes flétrissent soudainement et rapidement ; avec pour conséquence directe la perte d’une partie ou la totalité de la récolte.

La lutte contre la flavescence dorée commence par la destruction de son vecteur

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